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Nishike

Fiona Houez, Roméo Lasne et Erwan Martinerie

samedi 8 juin - 11:00

Pontivy · Conservatoire de musique et de danse

Gratuit sur réservation

Nishike est un terme Swahili, voulant dire « tiens moi ! ». En faisant écho à la recherche chorégraphique, il rend également hommage aux origines Rwandaise du danseur Roméo Lasne.

Sur une plage, dans la rue ou sur scène, deux danseurs se cherchent dans le contre poids. En opposant des corps bien différents, ils vont à la rencontre d’un équilibre commun et d’une gravité se mêlant à chacun de leurs mouvements. L’environnement manoeuvre leurs différents appuis, jusqu’à les faire tomber, s’entremêler ou rebondir.

A travers un geste, un membre, la sensation de chute apparaît, parfois brutale. Elle est peut être un chemin de réconfort vers un autre espace. Un espace qu’on n’imaginait pas, une mélodie, un creux d’épaule, un regard, une fuite…

En partenariat avec

www.cie-azadi.com

Distribution

Corps : Roméo Lasne, Fiona Houez

Musique : Erwan Martinerie

Regard extérieur : Arthur Bazin (Cie HuryCan)

Crédit photos : Camille Sauvayre

Biographie de Fiona Houez

Danseuse et acrobate

Originaire de Quimper, Fiona Houez débute par la gymnastique rythmique. A 17 ans, elle rencontre la danse contemporaine après plusieurs années de sport étude à Brest. Très vite attirée par cet univers, elle se forme en 2013 durant deux années consécutives en Catalogne auprès du jeune ballet SEED’s dirigé par Olga Cobos et Peter Mika.

En 2015, elle intègre la compagnie danoise NEXT ZONE pour deux créations,

puis au fil des rencontres, c’est à Edinburgh qu’elle découvrit l’univers du spectacle jeune public, avec la production Rogue Village. En 2018, elle participe à un projet de danse et réalité virtuelle, soutenu par le théâtre de Liège dans le cadre du Dansathon.

Après sa rencontre avec Guiomar Campos elle rejoint la compagnie CAD Plateforme. et participe à divers projets. En parallèle elle travaille sur son 1er spectacle ASMARA, basée sur une expérience vécue dans les camps de réfugiés, mêlant à la fois droits humains et danse contemporaine. Depuis 2022 elle travaille avec la chorégraphe Catherine Dreyfus de la compagnie ACT2 autour du spectacle Le Mensonge.

Biographie de Roméo Lasne

Danseur et acrobate

Né en 1991, Roméo Lasne à un parcours relativement varié.

Il gravite autour de l’art en général, en commençant dès le plus âge

par la musique.

A 12 ans, Il prend des leçons de capoeira et de breakdance, et poursuit sa passion du mouvement durant quelques années.

Il se forme ensuite à divers métiers du spectacle (technicien son, lumière et machiniste), c’est alors qu’il cultive son envie de créer pour la scène.

Il découvre le cirque et suit diverses formations professionnelles en danse à Madrid auprès de la formation Descalzinha Danza et en acrobatie avec la structure Acrobate Circus basée en Savoie.

Aujourd’hui Roméo Lasne travaille sur plusieurs projets de création avec différentes compagnies.

Biographie de Erwan Martinerie

Musicien

Erwan Martinerie est né dans une famille de musiciens classiques : mère violoniste et père violoncelliste. Il est d’abord initié au violon puis choisit le violoncelle à l’âge de 5 ans, parce qu’on est assis; ! L’argument est imparable. Il suit donc un cursus classique au conservatoire de Nantes.

En 1992, il entre à l’école d’architecture de Nantes, dont il ressort diplômé en 2000. C’est pendant ses études qu’il éprouve le besoin d’explorer d’autres modes de jeu et d’autres esthétiques musicales. Cette curiosité le conduit à participer à de nombreux projets musicaux, de styles variés (chanson, électro, musiques improvisées, musiques du monde, etc), ainsi qu’à des créations théâtrales et chorégraphiques. Cette volonté d’exploration musicale l’amène à créer Jack In My Head, son projet personnel, dans lequel il mêle le violoncelle aux musiques électroniques. Il s’associe régulièrement au créateur lumière et vidéo Sébastien Bouclé (Allumés du chalumeau, Skéné, Wajdi Mouawad, etc).

En 2012, Erwan a l’occasion de partir en tournée en Chine, avec le Classic Bitibak de Simon Nwambeben. Il revient de ce voyage avec quantité de photos, de vidéos et d’enregistrements sonores qui serviront de base à une création musique et vidéo, « 63’ en Chine ». Cette expérience est le point de départ d’une démarche de création ancrée sur un lieu, en revisitant ses connaissances en architecture. Il dresse le portrait en musique et en images d’un territoire, d’une ville, d’un quartier. Pour cela, il associe les habitants et les usagers. La restitution se fait sous forme d’un concert avec création vidéo. Cette volonté d’embarquer des habitants dans son processus de création constitue un prolongement de la démarche du musicien pour aller à la rencontre du public. En effet, Erwan s’est très souvent produit en dehors des salles de concert : il joue régulièrement à domicile, en milieu scolaire, en maison de retraite, dans des musées, des médiathèques, des parcs, etc.

Parallèlement, Erwan développe aussi un travail autour du texte et de son interprétation musicale. Comme un prolongement, il poursuit la lecture d’oeuvre littéraire et poétique par des compositions qu’elles lui ont inspirées.

Il s’intéresse actuellement à des textes d’auteurs classiques comme Maupassant, Hugo ou Rimbaud, ou plus contemporains comme Katharina Hagena, ou Emmanuel Lambert.

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